Let Fem
Le blog de l'éternel féminin ...
Dessin de Christian Lacroix
Mais que se passe-t-il le 11/11/11 à 11h11 ? Cette synchronicité chiffrée de 1 qui ne se produit qu'une fois par siècle et ne dure que 60 petites secondes, agite la planète ésotérique et laisse place à de nombreuses superstitions et célébrations.
Des milliers de personnes prévoient de se rassembler un peu partout pour célébrer l'évènement. L'un de ces rassemblements prévoit un grand concert de percussions à travers le monde, pour créer un grand "battement de coeur universel" :
Worldwide Drum Circle 11:11:11:11:11:11
En Egypte, la ferveur ésotérique est telle que face à la rumeur de célébrations ésotériques dans l'enceinte de la pyramide Khéops, le Conseil suprême des Antiquités a décidé de fermer le monument pour la journée !
Les réseaux sociaux ne sont pas en reste sur la question, plusieurs pages Facebook ont été créées ("11:11 Doorway", Faut pas qu'on rate le 11 novembre 2011 a 11:11(11/11/11 a 11:11), 11:11:11 le 11/11/11 le temps s'arrêtera...), mais aussi par exemple un hashtag Twitter #wish111111 pour faire des voeux.
Côté smartphone, une application a été lancée : à 11h11 partout sur la planète elle déclenchera la 5e symphonie de Beethoven. Vidéo de présentation de l'application :
Massive Symphony
En Chine, des milliers de couples ont prévu de se marier aujourd'hui. Pour eux, cette date est porteuse d'heureux auspices et est très appropriée pour rompre le célibat.
Mais si rien de tout cela ne vous inspire, si vous ne croyez pas non plus à votre jour de chance au loto ni à l'attaque surprise d'un virus informatique, alors vous avez aussi le droit de passer une journée normale. Ouf !
Source : Clara Beaudoux, http://www.franceinfo.fr/
Vous avez vu comme moi, les guirlandes de Noël commencent déjà à refleurir au mat des poteaux et lampadaires dans les rues de nos villes. Promesse de moments festifs pour les enfants, cette période devient pour moi le signe du temps qui passe toujours plus vite. A peine remise des agapes du nouvel an, même pas eu le temps de récupérer cet été ma taille de guêpe, et ce sont déjà les fêtes de fin d'année qui s'annoncent ... Cela revient trop vite, de plus en plus vite !
A cette époque particulière de l'année, j' ai toujours le moral qui chute comme les feuilles et se ramasse à la pelle ....
Comment faire pour ne pas entrer en hibernation sous la couette et reprendre du poil de la bête en cette période automnale ?
Voici quelques recettes, très efficaces, que je me propose de vous livrer au gré des articles de ce mois de novembre. Vous serez ainsi prêtes à affronter les frimas de l'hiver en toute sérénité. Bien sur, vous pourrez les mettre en pratique les unes après les autres, ou les combiner, à vous de voir et surtout de faire !
Boost N°1 : aller au café théatre
Parce qu'une bonne soirée passée à rire aux éclats est très efficace pour vous redonner la pêche pendant plusieurs jours, accordez-vous un spectacle dans ces petits théâtres de poche.
Bien sûr si vous êtes parisienne, c'est beaucoup plus facile, le choix est immense. Mais parce qu'il est immense, on peut faire l'erreur d'aller n'importe où. Attention, il ne faut pas se tromper. Fiez-vous aux avis des précédents spectateurs, leur recommandation vous emmènera forcement vers la bonne pièce. Utilisez le net, parfait pour vous faire une idée.
C'est ainsi que nous avons choisi notre sortie familiale samedi, pour voir un grand classique de Jules Verne, le tour du monde en 80 jours, mais quelque peu revisité ...
Voici le pitch :
En 1872, le très Britannique Phileas Fogg et son valet, Passepartout, un Français aussi râleur que généreux, lancent un pari insensé : faire le tour du monde en 80 jours ! Un road-movie de folie où se côtoient une Princesse Indienne en détresse, un Chinois fumeur d’opium, Jack le plus grand looser de l’Ouest et l’inspecteur de police le plus nul de toutes les séries allemandes.
Fogg gagnera-t-il son pari ? Et surtout, obtiendra-t-il le tarif 12-25 ans pour ses nombreux déplacements ?
Tout le spectacle est ainsi, ponctué de blagues fines ou balourdes, et on rit du début à la fin. Mon dieu ce que cela fait du bien !
Si dans votre province l'offre est plus limitée, elle existe pourtant très certainement. Soyez curieux, osez et donnez leur chance à ces artistes qui jouent ce soir dans votre ville. Ils ne cherchent qu'à vous plaire et vous donner un peu de bonheur ! Et si le résultat n'est pas celui que vous espériez, au moins vous les aurez encouragés !
Et sinon, il y a l'option "au théatre ce soir" chaque fois que vous montez à la capitale. Systématiquement pour vos réunions parisiennes, vous arriverez la veille en ayant pris soin de réserver par internet votre spectacle, sur billetreduc.com par exemple. Il vous suffira d'aller retirer vos billets directement sur place. Pratique non ?
Voilà, plus d'excuses pour mettre en pratique le Boost N°1. Et à reconduire sans modération !
Un petit article d'Isabelle Duriez dans le ELLE de la semaine dernière qui me renvoie à l'information que j'avais entendue à la radio je crois : la sortie de Rose Magazine, un magazine glamour qui s'adresse aux femmes concernées par le cancer. Oui, vous avez bien lu ! Un magazine pour les femmes atteintes du cancer qui affirme que l'apparition de la maladie ne nous prive pas d'envie de Rose girly, de choses futiles, de féminité et de style ...
«Le quotidien de la malade est moche. D'où l'idée d'un féminin super-beau et pas angoissant. » Céline Lis sait de quoi elle parle. Il y a trois ans, elle était opérée d'un cancer du sein. À l'époque, cette Bordelaise chef de service à « L'Express Style », mariée à un viticulteur du cru, découvre qu'en matière de cancer, il n'y a d'information que médicale. Aujourd'hui, elle présente et lance, avec son amie Céline Dupré, directrice associée de Comm Santé, une agence spécialisée implantée à Paris et à Bègles, dans la banlieue bordelaise, le magazine féminin Rose : « Nous avons voulu parler du cancer autrement, assure Céline Dupré. Parler de la vie, de l'espoir, de la féminité. Accompagner les patientes dans tous leurs moments. Et y mettre de la couleur. »
Le magazine suit donc les rubriques d'un féminin. Et pour son premier numéro, il s'ouvre sur le manifeste des 343 cancéreuses. Référence à celui lancé en 1971 par « Le Nouvel Observateur » signé par 343 "salopes" qui brisaient la loi du silence, mettant en danger leur tranquillité - et leur célébrité - en déclarant avoir eu recours illégalement à l'avortement (voir le chemin parcouru). « Durant la rédaction de ce magazine "Rose", confie Céline Dupré, nous avons rencontré de nombreuses femmes publiques ou connues, touchées par le cancer. Elles nous ont encouragées et aidées. Mais n'ont pas souhaité que leur nom apparaisse dans le magazine. De peur de perdre leur poste ou - pour les artistes - de devoir renoncer à un engagement. »
Le manifeste demande que le cancer "cesse d'être une maladie aussi handicapante socialement qu'elle est éprouvante physiquement" et qu'elles ne soient plus considérées comme "des sous-citoyennes", afin que chacun "puisse vivre sa vie au-delà du cancer". Ce manifeste, sous une forme différente et sans doute avec davantage de signatures, devrait être distribué dans quelques mois aux candidats à la présidentielle.
Le premier numéro de Rose consacre également deux pages au bêtisier du cancer, un florilège des petites phrases bêtes et marrantes : "T'as le cancer ? Du coup tes problèmes de poids c'est fini, tu vas en perdre des kilos grâce à la chimio !". Un concentré d'ignorance et de sottise qui démontre que le manifeste de ces femmes n'est pas du luxe en ce début de XXIe siècle.
« Rose Magazine » veut dépasser la compassion et entraîner l'adhésion, la solidarité. «Nous aurons gagné, assurent les deux Céline, quand les hommes réclameront la création d'un "Bleu Magazine". »
Tiré à 200.000 exemplaires, distribué gratuitement dans les centres de soins, Rose offre 216 pages d'enquêtes et de conseils pour tous les jours. Rose sera aussi disponible sur le net, http://www.rosemagazine
Un rendez vous plaisir pour mieux vivre pendant et après le cancer. Sans renoncer.
Est-il possible de ne plus offrir de lingerie Made in France ? La mondialisation aura-t-elle eu raison du savoir faire de nos couturières ?
Je le crains lorsque je lis que Lejaby, le fabricant de lingerie féminine et de maillots de bains (Rasurel), basé à Rillieux-la-Pape (Rhône), s'est vu accorder une période d'observation de six mois pour présenter un plan de continuation ou, à défaut, fera l'objet d'un plan de cession. Trois usines ont déjà du fermer, la production délocalisée dans les pays du Maghreb.
La même chose s'était produite avec la marque Aubade, bien connue des collectionneurs de calendriers...
C'est une marque que je connais bien pour m'arrêter régulièrement dans le magasin d'usine, situé a St Savin (très joli village de la Vienne). Ce magasin d'usine est devenu un magasin tout court, l'usine du village ayant fermé ...
J'ai longtemps cru que le succès d'image porté par une communication sexy et efficace leur permettrait de sauver les emplois et le savoir-faire de l'usine française. Mais non, cela ne fut pas suffisant. L'enseigne a, elle aussi, délocalisé tout en maintenant ses prix, preuve s'il en faut encore, que le seul niveau de marge pilote souvent la stratégie.
Alors, à quel prix devons-nous acheter nos dessous chics ? Quel est le prix qui préservera l'emploi de nos couturières ? J'avoue que je ne sais plus, quand je vois le récent catalogue de La Redoute qui me propose une parure à 9€99 ...
A tirer ainsi les prix vers le bas, clairement, on ne peut assurer un revenu correct aux gens qui fabriquent, c'est impossible ! Nous voilà coincées entre pouvoir d'achat et valeurs sociales !
Il me reste qu'à trouver un peu de réconfort en écoutant Jane Birkin ...
Dans mon jardin, il y a un superbe tilleul.
Quand j'ai acheté cette maison, il y a dix ans, cet arbre m'a tout de suite plu. Son feuillage verdoyant tellement décoratif, ses petites fleurs odorantes, qui attirent les abeilles, qu'on ramasse pour se faire des tisanes l'hiver ...
Depuis quelque temps, j'avais l'impression que mon arbre boudait. A chaque printemps, j'espèrais une meilleure humeur. Mais ses feuilles neuves étaient de plus en plus petites, ses fleurs de plus en plus rares.
J'ai cru qu'il avait souffert de la sécheresse, récurrente ces derniers étés dans ma région, qu'il fallait le laisser tranquillement s'abreuver aux nappes reconstituées. Mais non, cela ne suffisait pas. J'ai cru qu'il avait une maladie curable. Je lui ai laissé du temps pour se refaire une santé.
J'ai fini par faire venir un spécialiste. Et le verdict est tombé, mon arbre se meurt. Il va falloir l'abattre car il devient dangereux. Je suis bien triste.
Mad For (by Madame Figaro)
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